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Commune de BLESMES
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Du XVIIe siècle à la Révolution Française

  • Au XVIIe siècle, à Blesmes, à la limite de Chierry, il existait une maladrerie (lieu où les lépreux étaient soignés). Cette maladrerie était attenante au ru de Chierry, le long de la route d’Allemagne (route D 1003). Elle était située à 1 km à l’ouest du village au niveau du Moulin des Prés de Blesmes. C’est actuellement une pépinière et un jardin botanique. Le village de Blesmes appartenait autrefois à l’abbaye de Chézy-sur-Marne, de même que le moulin des Prés de Blesmes. Entre 1695 et 1698, le roi Louis XIV ordonna le rattachement d’une vingtaine de maladreries aux alentours à l’Hôtel-Dieu de Château-Thierry, dont celle de Blesmes.
  • Sur la commune de Blesmes, de nombreuses fermes sont situées sur la route de Courboin, datant du XIVe siècle.
  • La ferme du Rocq et le château du Rocq : peu de temps avant la Révolution, Charles David du Temple de Rougemont avait acquis cette ferme et le château à la famille Lesguisé. Ensuite, ils ont appartenu à différents propriétaires et, en 1921 à Charles Blanche, architecte à Paris. Le château est toujours dans la famille Blanche et, la ferme ainsi que les terres appartiennent à Jean Baptiste Delerue.
  • La ferme du Houy : Louis Marquet de Mont-Saint-Peyre, receveur général des finances, acheta cette ferme en 1751 à Suzanne d’Argouges, veuve de Louis de La Rochefoucauld, marquis de Montendre. Il imposa au laboureur le marnage des terres. Après, pendant plus d’un siècle, la ferme fut cultivée par plusieurs générations de Hourdry. Aujourd’hui, et ce, depuis 1935, elle est le domaine des descendants d’Émile Saint.
  • La ferme des Aulnes Bouillants a appartenu à l’oncle de Jean de La Fontaine. Jean de La Fontaine en parle dans une lettre qu’il a adressé le 16/03/1658 à son oncle monsieur Jannart. Comment expliquer le magnifique nom de cette ferme ? Par le bruit que fait le vent, terrible sur ces plaines, quand il agite les feuilles.
  • La ferme du « Mont de Blesmes » : au « Mont de Blesmes », une ferme est située à 1 km au sud du village, à 700 mètres de la ferme de la Tuèterie. Souliac Boileau écrit en 1865 : C’est actuellement une ferme de 110 hectares assise sur un plateau élevé, dans un enfoncement assez sensible, à la naissance d’un ravin qui longe le Bois Pierre. Près de la ferme, au couchant, à 100 mètres se trouve une source abondante et limpide rejetant ses eaux dans le ravin. Une partie des bâtiments d’exploitation utilise encore des restes de la maladrerie (lieu où les lépreux étaient soignés, au XVIIe siècle). La chapelle de la maladrerie existe toujours, c’est une espèce de petite chambre au premier étage, faisant corps, au nord, avec la maison d’habitation. Dans l’intérieur on y remarque une inscription, à la gauche en rentrant, écrite sur le mur, ainsi conçue : Cette chapelle a été bâtie en l’honneur de la passion de Notre Seigneur et bénite par Mgr Argenlieu grand vicaire de Soissons, assisté de Monsieur de Champrépar curé d’Etampes et Mr d’Augvy chapelain de l’Hôtel-Dieu en l’année mil six cent nonante (1690), en présence de Madame de l’Hôtel d’Dieu et trois religieuses de sa communauté.
  • Château de Blesmes ou Domaine de Blesmes : sur la route d’Allemagne (D 1003) s’élevait une demeure seigneuriale, Antoine Nicolas Duchesne en 1775, lorsqu’il se rendit à Reims pour assister au sacre du roi Louis XVI en parla en ces termes « un petit fief qui est isolé et entouré d’eau vive sur le bord du grand chemin ». Cette demeure seigneuriale fut la propriété au XVIIIe siècle de Louis-Nicolas Lesguisé de Dormans, seigneur d’Aigremont. Elle fut vendue en 1804 à Charles David du Temple de Rougemont. Elle fut ensuite détenue par divers propriétaires. Devenue, au fil des ans, une ruine, elle fut entièrement démolie en 2001 et, ainsi, disparaissaient plusieurs siècles d’histoire. C’est aujourd’hui une jardinerie « Jardiland ».
  • Blesmes pendant la Révolution : l’an II (entre 1793 et 1794) fut terrible à plus d’un titre ; la grêle avait compromis les plus belles récoltes, entraînant une pénurie des denrées alimentaires de première nécessité. A la ferme du Mont de Blesmes, donnée par Jeanne d’Évreux en 1337 à l’Hôtel Dieu, les blés produits en faible quantité, furent réquisitionnés et destinés à la halle d’Egalité-sur-Marne (Château-Thierry) ainsi qu’aux magasins à grains de la capitale pour nourrir le peuple de Paris qui avait faim.